L'investisseur bénéficie d'une décote lors de l'achat d'un bien en démembrement. Cette décote devient une plus-value quand l'investisseur revend le bien dont il a récupéré la pleine propriété, et donc la pleine valeur. Plus-value mécanique à laquelle s'ajoute celle éventuellement générée par un marché immobilier en hausse. La rentabilité est quasi assurée.
Si l'investisseur vend son bien avant la fin de la période d'usufruit, la décote sera logiquement moins importante (remboursement d'une partie de l'usufruit au bailleur), et la plus-value avec. Mais tout ceci est clair et précisé dès le départ. En réalité, peu d'éléments peuvent venir contrarier la rentabilité annoncée à l'origine, à l'inverse des autres produits immobiliers.
Si l'investisseur revend après le terme du démembrement, la plus-value correspondant au montant de la décote qui n'est pas imposée. Si l'investisseur revend avant le terme du démembrement, il sera imposé comme pour une plus-value classique.